jeudi 26 novembre 2020

3eme - Résumé séquences 2 et 3 d'histoire

 

Séquence 2—LES RÉGIMES TOTALITAIRES DANS LES ANNÉES 1930


1ère partie – L’URSS de Staline

Séance 1 – La mise en place du régime totalitaire stalinien

Staline s’impose comme successeur de Lénine à la mort de celui-ci en 1924. Seul au pouvoir, il décide alors d’accélérer la mise en place du communisme en URSS. Pour cela, il lance en 1929 une politique d’industrialisation forcée à coup de plans quinquennaux et, dans l’agriculture, il impose aux paysans la collectivisation des terres. La propriété privée des terres est abolie et celles-ci sont regroupées dans de grandes exploitations collectives, les kolkhozes. 

Séance 2 – Le régime totalitaire stalinien

La collectivisation des terres se heurte à de très fortes résistances paysannes, en particulier de la part des koulaks. Ces résistances sont très fortement réprimées : massacres (en Ukraine par exemple), déportation au goulag… 

La violence est un moyen de gouverner : la police politique, le NKVD, surveille la population et toute contestation, réelle ou supposée, conduit à l’emprisonnement ou à l’élimination. 

Entre 1937 et 1938, Staline fait arrêter de nombreux hauts responsables du Parti communiste, de l’Armée rouge… Ce sont les grandes purges suivies des Procès de Moscou

La propagande utilise tous les moyens (radio, presse, cinéma, art…) pour convaincre les Soviétiques de la supériorité du régime. Elle développe le culte de la personnalité autour de Staline. Des organisations encadrent tous les groupes de la société, par exemple les jeunesses communistes. 


2eme partie – L’Allemagne nazie

Séance 3 – La mise en place du régime totalitaire nazi

De nombreux Allemands reprochent à la république de Weimar instaurée en 1918 de les avoir trahis en signant le Traité de Versailles. A la fin de la Première Guerre mondiale, le pays doit affronter une situation financière catastrophique. A peine redressée, l’économie s’effondre de nouveau en 1930-1931, à la suite de la crise économique mondiale (elle-même due à l’effondrement de la bourse New York en 1929). Le chômage augmente fortement, ce qui renforce encore l’hostilité des Allemands à l’égard de la démocratie.

Adolf Hitler profite de cet état d’esprit. Son parti, le NSDAP (ou parti Nazi), accuse démocrates, Juifs et communistes d’être responsables de tous les problèmes de l’Allemagne.  En 1935, le parti Nazi devient le premier parti politique d’Allemagne (mais sans avoir la majorité). Le 30 janvier 1933, Hitler est nommé chef du gouvernement.

Dès mars, il obtient les pleins pouvoirs, les élections, les partis politiques sont supprimés, les opposants pourchassés par la Gestapo (la police politique) et les premiers camps de concentration ouverts (Dachau, en mars 1933). 

B – Le régime totalitaire hitlérien

Propagande et culte de la personnalité sont omniprésents. Comme en URSS, la société est encadrée par des organisations (comme les jeunesses hitlériennes) et l’économie est dirigée par l’Etat. 

La violence est aussi un moyen de gouverner : la Gestapo, surveille la population et toute contestation, réelle ou supposée, entraîne arrestation, torture, déportation dans un camp de concentration comme Dachau et le plus souvent la mort.

La propagande utilise tous les moyens (radio, presse, cinéma, art…) pour convaincre les Allemands de la supériorité du régime. Elle développe le culte de la personnalité autour de Hitler. Des organisations encadrent tous les groupes de la société, par exemple les jeunesses hitlériennes

Le régime totalitaire nazi est profondément raciste et antisémite. Les Juifs sont persécutés et exclus de la société par les lois de Nuremberg en 1935. Ils subissent de violentes attaques (comme la Nuit de cristal en 1938) et sont enfermés dans les camps de concentration. Pour Hitler, les Aryens doivent dominer le monde et leur territoire doit être agrandi. Il exige d’abord de regrouper les germanophones (ceux qui parlent allemand) : l’Autriche et les Sudètes sont annexées en 1938. Il revendique ensuite d’autres territoires pour permettre l’expansion des Aryens : d’abord la Tchéquie ou Bohème (que les démocraties lâchent lors de la Conférence de Munich) puis la Pologne, ce qui déclenche la guerre en septembre 1939. 

 

 

Séquence 3– Le Front populaire en France

Séance 1 – Une atmosphère de crise

En France, la crise économique de 1929 provoque chômage et pauvreté, mais aussi une agitation sociale et politique. La démocratie est contestée par des partis d’extrême droite qui s’inspirent du fascisme italien et du nazisme. Des émeutes anti-républicaines éclatent à Paris le 6 février 1934.

Séance 2 – L’expérience du Front populaire

Les partis de gauche y voient une tentative de coup d’Etat de l’extrême-droite pour instaurer une dictature. La SFIO (parti socialiste), le parti communiste et le parti radical forment alors (en 1935) une alliance pour remporter les élections : c’est le Front populaire. 

En mai 1936, celui-ci obtient la majorité des députés et, aussitôt, des grèves éclatent en soutien au Front populaire. 

Le 7 juin, syndicats et patronat, réunis par Léon Blum, chef du gouvernement, signent les accords de Matignon : les salaires sont augmentés, la liberté syndicale assurée, des conventions collectives instaurées. Le temps de travail passe de 48 à 40 heures et deux semaines de congés payés sont accordées aux salariés. 

Séance 3 – La fin du Front populaire

Mais très rapidement des dissensions apparaissent au sein du Front populaire à propos du soutien à accorder aux républicains espagnols ou de la politique économique à mener. La droite critique également très fortement les mesures sociales prises, estimant qu’elles coûtent trop cher aux entreprises.

L’expérience du Front populaire prend fin en 1938